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Point Zéro, d’Antoine Tracqui

Thriller historico-technico-scientifico

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Je ne suis pas branchée thriller mais celui-ci m’a tenue en haleine jusqu’au bout.

Point Zéro est un peu hybride car il mêle thriller historique et science fiction. On est en 2018, dans un futur proche, et on suit une équipe de choc, partie pour récupérer un artefact surpuissant. Trop gros ? Oui, et pourtant Antoine Tracqui réussit à faire sonner tout cela plausible. Pour ce faire, il emploie les grands moyens : mystères historiques inexpliqués et travaux perdus et incompréhensibles d’un physicien perché (pardon, d’un génie).

De fait, il prend pour appui des faits réels, la disparition d’un physicien émérite mais discret, en 1938, une expédition de cartographie étrange, menée en Antarctique : High jump.

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Challenge textes anciens

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Je ne fais jamais de challenge ! J’ai horreur d’avoir des quotas, des délais, des objectifs quand je lis (c’est un loisir quoi ^^).

Mais là, je me suis dit c’est l’occasion. Parce que, soyons francs, même si ça fait un moment que je veux me mettre à la littérature ancienne, bah j’ai un peu la flemme. C’est comme les livres d’histoire, voire les essais de sciences humaines qui trainent sur mon étagère. Je VEUX les lire. Mais je fais les choses à moitié.

Alors, là, je n’ai plus le choix. Parce que JE NE SUIS PLUS SEULE ! (musique de film, type révélation)

Je suis dans un challenge avec des gens qui ont le même objectif que moi, et qui sont encore plus fous que moi ! (oui, parce que j’ai pris le niveau novice… Avec 5 livres dans l’année. Pas expert avec 25, ni même 10 avec amateur !)

Le challenge a été initié par Xian Moriarty. Le lien est ici  http://xian-moriarty.eklablog.com/challenge-lecture-textes-anciens-p952434

Je projette de m’attaquer :

– Aux Eddas islandaises. J’ai lu l’Edda de Snorri Sturluson il y a plusieurs années. Là je lorgne sur les plus anciennes, en prose ou en poèmes. Je crois que la saga des Nibelungens en fait partie. J’espère la lire.

– L’épopée de Gilgamesh

– Les Milles et Une Nuit

– L’épopée irlandaise

– Peut-être les oeuvres de Tacite, dont j’avais lu un chapitre il y a 2 ans ^^

– Et pourquoi pas : Les lais de Marie de France, ou la Chanson de Roland.

Je vais piocher dans cette liste 🙂

Petite musique pour accompagner l’idée d’absence de choix 😉

La Moria, de Hiks. Ambiance Seigneur des anneaux garantie !


Période Glaciaire de Nicolas de Crécy

Le futur regarde le passé par le petit bout de la lorgnette !

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Alors là, graphiquement, je n’ai qu’une chose à dire : ❤ ❤

Couleurs chaudes, ou froides, mais des nappes de teintes qui vous embarquent dans l’ambiance et les aventures des personnages, des traits mouvants … J’ai tout de suite flashé sur les dessins.

Restait à se faire convaincre par le scénario et c’est réussi. C’est le futur et notre monde est enseveli sous la glace. Une expédition est lancée pour découvrir les mystères de notre civilisation perdue. Historiens, archéologues, et un drôle spécimen entre le chien et le cochon (un ventre sur pattes qui parle et drague la chercheuse en charge de l’équipée ), sont lancés sur notre piste, déterminés à réaliser de grandes découvertes. Certains aimeraient bien voir ainsi leurs noms entrer dans l’histoire.

Après une longue errance, ils tombent sur un vestige merveilleux : le musée du Louvre. Mais comme ils ne savent pas ce dont il s’agit, ils énoncent toutes sortes d’hypothèses, logiques du point de vue de leur éducation et de leur vision du monde, complètement absurdes pour nous ! C’est ce que j’ai aimé dans cette Bd, le fait de voir notre monde par le biais d’un prisme un peu déformant et un peu capillotracté.

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Downton Abbey de Julian Fellowes

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Ambiance Jane Austen (du moins ça m’y a fait penser) même si l’action se passe un siècle après la mort de cette auteur. On retrouve dans Downton abbey les ingrédients d’Orgueils et préjugés : le mariage, les normes sociales et la famille. Mais on rajoute à cela tout un volet passionnant : les bouleversements d’une société.

Nous sommes au début du XXe siècle, juste après le naufrage du Titanic où l’héritier de la famille Crawley s’est noyé. En pleine Belle époque, les mœurs de l’aristocratie n’ont pas changé même si les tenues s’allègent (finis les corsets et la crinoline), et le protocole est toujours rivé à ses anciens dogmes. Mais le monde change lui, et les vieilles familles sont bien obligées de suivre.

On suit le parcours de trois sœurs : Mary, Sybil et Edith, dans cette époque en pleine transition. Dans la deuxième saison, la guerre de 14-18 fait rage, opérant un réel cataclysme dans la société. Entre émancipation des femmes, baisse de la puissance de l’aristocratie (dont les terres ne rapportent plus beaucoup d’argent. Les Crawleys sont pratiquement ruinés), montée de la bourgeoisie et de sa gestion capitaliste qui prend le dessus, nouvelles passerelles entre les différentes catégories sociales (car les aristos sont bien obligés de se marier avec les bourgeois s’ils veulent du fric), bref, il y a de quoi perdre son latin !

Et quand le nouvel héritier de la famille, Matthew, débarque en disant qu’il veut travailler et qu’il n’a pas l’intention de se faire servir par un valet de pied, forcément, ça met un peu de piquant. Pendant ce temps, Sybil manifeste pour le droit de vote des femmes. Mary couche avant le mariage. Edith ne sait pas trop où se placer, mais se décide finalement à devenir éditorialiste dans un journal. Pas facile pour Violet, la grand-mère (l’excellente Maggie Smith, qui restera toujours pour moi : McGonnagal dans Harry Potter) de maintenir la réputation et le standing de la famille.

Le bon point de Downton Abbey est aussi d’accorder une place de choix aux domestiques qui sont des personnages tout aussi importants que les Crawleys. Bates, Anna, Carson, Mme Hughes, tous ont un impact sur la vie des Crawleys et ils ont leurs propres intrigues (un valet accusé de meurtre, amourettes, enfant non désiré et prostitution, homosexualité : de nombreux sujets sont brossés).

Au début, j’ai accroché vaguement à Downton abbey. Je lançais un épisode en faisant autre chose en même temps. Mais dès la deuxième saison, j’ai été happée et maintenant je n’aurais de repos tant que je n’aurais pas dégoté la quatrième !

Les soeurs Crawley :

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Excellente Maggie Smith :

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Ma préférée : Sybil !

Lady-Sybil-Crawley-the-crawley-sisters-31850308-460-276La belle Mary (il faut le dire, l’actrice est superbe)

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Edith, le personnage qui se dévoile et que j’aime de plus en plus.

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La douce Anna, solide et courageuse :

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Du domaine des murmures de Carole Martinez

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S’enfermer pour s’émanciper

J’avais adoré le Coeur cousu. Je ne pouvais qu’aimer Du domaine des murmures (surtout qu’on me tannait pour que je le lise). Je crois que je suis raide dingue de l’écriture de Carole Martinez. Poétique, imagée, fluide, délicieuse. Parfois, j’aime l’écriture imagée d’un roman mais j’ai du mal à suivre (cf Lady Hunt, d’Hélène Frappat). Mais avec Carole Martinez (que j’ai lu dans la foulée, d’où la comparaison), tout coule de source et l’histoire se déploie avec de jolies tournures et des personnages qui vous invitent dans leurs vies étranges, un peu ensorcelantes. Le coeur cousu était plein de sortilèges. Du domaine des murmures a un côté mystique. Mais les deux ont cette même touche de magie, sans tomber dans le fantastique. Nous sommes bien dans la vie réelle mais les croyances des personnages, leur imagination se confondent avec la réalité pour nous entraîner à la frontière de l’irréel. Carole Martinez a cette façon bien à elle d’évoquer des sujets. J’ai du mal avec la religion, pourtant, je suis entrée sans effort dans la vie quasi monastique Du domaine des murmures, où une jeune fille décide de devenir recluse et de s’emmurer dans une cellule où elle a à peine la place de se coucher. Sans me poser de questions car ce n’est pas vraiment de religion dont il est question. On parle des états-d’âme d’un personnage qui veut choisir sa vie, et d’un destin hors-norme. Carole Martinez s’est inspirée des recluses du Moyen-Âge : des religieuses qui s’enfermaient dans des cellules où elles ne disposaient que de peu d’espace. Elle décrit la trajectoire de cette jeune fille, Esclarmonde, qui devient mère, avec un drôle de paradoxe : la réclusion comme moyen d’émancipation de la femme.

Carole Martinez est capable d’évoquer des scènes atroces et traumatisantes d’un trait sûr et fin, sans s’appesantir. Moi, qui n’aime pas le gore et les scènes dures, je n’ai aucun souci avec son écriture. Dans « du domaine des murmures », c’est un viol qui est dépeint de façon nette et sans état d’âme. L’auteur réfléchit sur la condition de la femme sans en faire trop, et avec des histoires et un style original. Pas étonnant qu’elle ait reçu le prix Goncourt des lycéens pour ce roman.

Petit topo sur les recluses pioché sur Wikipédia :

C’est aux XIe et XIIe siècles — les grands siècles mystiques du Moyen Âge occidental — que les réclusions se multiplient. Nombreux sont les monastères qui aménagent des cellules spéciales près de leur église pour y recevoir ceux ou celles qui choisissent, après de nombreuses années en communauté, de devenir reclus. Les moniales recluses sont plus nombreuses, sans doute car la vie précisément érémitique, dans l’isolement d’un bois ou de la montagne, est considérée comme peu sûre pour des femmes. Les réclusions ne sont pas nécessairement des choix pour la vie entière. Au XIIe siècle l’abbé Ælred de Rievaulx (1110-1167) du Yorkshire écrit un texte tout d’abord destiné à sa sœur intitulé La Vie de recluse et qui va inspirer un mouvement de mortification qui s’étendra dans toute l’Europe, particulièrement en Grande-Bretagne, France, Belgique et Pays-Bas. Ce texte prendra valeur de règle. Des recluses vont ainsi vivre dans de petites cellules percées de ces petites ouvertures appelées hagioscopes qui leur permettent d’assister aux offices mais aussi de recevoir eau et nourriture des passants. Le cimetière des Saints Innocents de Paris abritait ainsi plusieurs reclusoirs tout au long du Moyen Âge accueillant reclus et recluses.

Autre article sur Les quotidiennes de Val.


G.R.R Martin : le roi de l’histoire

http://www.guardian.co.uk/tv-and-radio/2013/mar/24/game-of-thrones-realistic-history
Voici un lien vers un article du Guardian qui explique à quel point l’auteur du Trône de fer s’inspire de l’histoire. L’auteur de l’article trouve des parallèles avec Edouard IV (pour Robert Baratheon), Isabelle de France (Cersei Lannister), l’avènement des Lancastre après la guerre des Deux-Roses (tiens les Lanister), l’assaut de Constantinople et l’emploi du feu grégeois. Bref, c’est riche. Mais G.R.R Martin ne recopie pas directement ces schémas. Inspiré de ses connaissances, il les remanie pour construire une épopée où, au contraire des romans historiques, on ignore jusqu’au bout, ce qu’il va advenir à la fin !


Elisabeth I : L’Etat avant les passions

C’est un personnage qui m’intéresse depuis longtemps mais autour du quel je tournais sans vraiment m’y intéresser. Un DVD à la médiathèque m’a convaincue de faire connaissance avec une des plus grandes reines d’Angleterre.

C’est celui-ci :

Elisabeth I de Tom Hooper avec Hellen Mirren

Elisabeth I de Tom Hooper avec Hellen Mirren

J’ai choisi ce téléfilm de deux fois une heure et demi, réalisé par HBO, plutôt que ce film :

Elisabeth l'âge d'or

Elisabeth l’âge d’or

Car je m’étais endormie devant Élisabeth L’âge d’or, au bout de quelques minutes. C’était peut-être pas le bon jour, il faudrait que je retente.

En tout cas, la version avec Helen Mirren est fantastique.

Le cœur et l’estomac d’un Roi

Elle a fière allure cette Reine, même si elle est engoncée dans sa large collerette. Cette élégance est peut-être dû à sa réputation : la femme forte d’Angleterre. Elle le fait sentir lorsqu’elle exhorte les troupes au courage. Sa déclaration est devenue célèbre :

 » I know that I have the body of a weak and feeble woman. But I have the heart and stomach of a king. And of a king of England too »

C’était au camp de Tilbury en préparation de la contre-attaque contre l’Espagne. C’était en été 1588, et l’ennemi arrivait avec son Invincible Armada. Cette armée navale apparue au large de Plymouth et a été arrêtée par la flotte anglaise dont les effectifs étaient pourtant inférieurs. Celle-ci, dirigée par Howard of Effingham, avait sous ses ordres les grands noms de Francis Drake ou John Hawkins. Quand je suis allée à Plymouth, il y a quelques années, il était écrit que le célèbre Drake jouait tranquillement aux « bowls » (entre la pétanque et le bowling, j’y ai joué une fois en écosse, c’est… original…), sur la côte avant de prendre rapidement la mer, car les Espagnols venaient d’être aperçus au large !

L’histoire est à lire ici.

La statue de Francis Drake à Plymouth :

Francis Drake

Francis Drake

La baie où il était spécifié que le corsaire jouait aux « boules » avant de s’apercevoir que les Espagnols arrivaient.

La baie de Plymouth

La baie de Plymouth

Et voilà comment Philippe-Jacques de Loutherbourg représente la bataille (peint à la fin du XVIIIe)

La défaite de l'Invincible Armada vue par Philippe-Jacques de Loutherbourg

La défaite de l’Invincible Armada vue par Philippe-Jacques de Loutherbourg

Des favoris mais une poigne de fer

Mais revenons-en à Elisabeth I. Ce qui m’a frappée dans le film de HBO, c’est d’abord ses deux facettes. Sa grande lucidité politique, sa détermination, sa fine compréhension des affaires de l’Etat était l’aspect que je voulais voir. Mais en plus de  ces grandes qualités, j’ai découvert une femme agitée de terribles passions qui la font réagir de façon pas toujours appropriée. Ses nombreuses relations amoureuses lui font faire des choix peu justes. Elle joue de ses prétendants. Elle est égoïste avec son ami de toujours et amant : Leicester (Robert Dudley), et jalouse de la femme qu’il est bien en droit d’avoir, puisque la reine ne l’épousera jamais.

Elle offre des taxes du vin à son favori suivant le comte d’Essex (Robert Devereux) pour lui fournir un revenu, lui interdit de rejoindre une équipée contre l’Espagne pour le garder près d’elle, et pire : le fait entrer au conseil alors que politiquement, les raisonnements de cet homme sont hasardeux.

Sa passion pour Essex est si dévorante qu’elle prend une place énorme dans le second DVD, ce qui m’avait refroidie. Je n’aime pas trop les romances, fussent-elles des Rois, quand elles prennent toute la place. Mais au final, cela se justifie et ne m’a pas dérangée. Car Elisabeth, même quand elle flanche, reprend toujours le dessus. Elle ira jusqu’à faire exécuter Essex en 1601. C’est ce que je retiens de ce personnage. Elle aspire à une vie propre, mais elle finit toujours par faire passer son pays avant tout. Quand ses amours la conduisent à des actes peu responsables, elle sait toujours retrouver sa lucidité et agir fermement, radicalement. Le comte d’Essex l’aura expérimenté à ses dépends.

Les Tudors de Liliane Crété

Les Tudors de Liliane Crété

Le livre que j’ai lu pour appronfondir mes connaissances, Les Tudors de Liliane Crété, le confirme et montre que le film de Tom Hooper est bien documenté. La Reine s’est fait connaître pour sa versatilité. Elle refuse de se marier, hésite sous la pression du conseil, puis propose sa main au comte d’Anjou en France, puis d’Alençon (qui devient Anjou à la mort du premier), se prend au jeu, comprend ce qu’elle a à perdre et se rétracte. Avec grandeur.

Exécution de Mary Stuart

Elisabeth a toujours détesté les révoltes, ceux qui s’en prennent à leurs princes. Ainsi, elle a beaucoup hésité avant d’exécuter Mary Stuart, sa cousine, qui avait pourtant fomenté un complot contre elle. (Ne pas confondre avec Bloody Mary qui est Mary Tudor. Je faisais l’amalgame avant). Mais le titre de princesse la retient de prononcer la sentence. Elle reviendra sur sa décision plusieurs fois, poussée d’en finir par le conseil.

Tout ça pour dire, qu’elle est un personnage historique fascinant. La Reine Vierge, qui a donné son nom à la Virginie en Amérique (une idée du navigateur Walter Raleigh), n’a pas livré tous ses secrets. Alors que son père était obsédé par la succession : elle n’a jamais voulu se marier.

Shakespeare parle d’elle en ces mots dans Henri VIII:

Elle sera aimée et crainte. Les siens la béniront.

Ses ennemis trembleront comme le fait un champ de blé

Dont les épis abattus s’inclinent tristement. Le bien

Croîtra avec elle. En son temps chacun mangera en sûreté

Sous sa vigne, ce qu’il aura planté et chantera

De joyeux airs de paix pour tout le voisinage.

Cela paraît étrange car Shakespeare est décrit dans cet ouvrage comme l’auteur d’une pièce visant à faire déposer Elisabeth (en mettant en scène la déposition de Richard II).

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Une chose est sûre, l’ouvrage est catégorique : Elisabeth a apporté la paix. Après les déboires qu’à connu l’Angleterre avec Henri VIII et ses six épouses (dont deux décapitées : Anne Boleyn et Catherine Howard. Au sujet de la première voir le film Deux soeurs pour un Roi, de Justin Chadwick avec Nathalie Portman, perso j’ai adoré), puis Bloody Mary et sa politique pro-espagnole qui la mène en guerre contre la France et lui fait perdre Calais, le règne d’Elisabeth a été dirigé vers la paix.

Ce livre m’a aussi permis de retrouver le nom d’un personnage dont j’ai déjà parlé dans un billet précédent : le duc de Médina Sidonia. Cet article sur mon bilan de livres historiques. Dans Le voleur de vent, qui se déroule à la même époque, la greluche qui a mal au ventre quand elle est amoureuse est la duchesse Médina Sidonia. Je crois qu’elle est la fille de cet illustre personnage : (article wikipédia)

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Pour finir, je n’ai pas vu la série récente Les Tudors. Enfin si les dix premières minutes mais j’ai pas accroché. J’ai peur que ça soit trop à l’eau de rose, mais ce n’est peut-être qu’un préjugé. Quelqu’un sait?


Romans historiques #bilan 2012

J’ai souvent la flemme de faire un billet de lecture à chaque fois donc je fais un petit bilan. Voici les lectures liées à l’Histoire de 2012. Celles qui me viennent en tête actuellement du moins.

Le sang des farines de Jean-François Parot

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Oui ok, le sang des farines, sans farine… Fallait que je le lise hein? J’avais pas le choix! Et puis, je n’ai pas regretté. Côté histoire, Parot s’y connaît. Côté diplomatie, encore heureux, c’est son métier ! Et c’est celui de son héros. Niveau cohérence du récit, ça simplifie les choses non ?

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Gains de Richard Powers

Le cancer du capitalisme

Deux histoires se déroulent en parallèle. D’abord, l’ascension, sur plus d’un siècle, d’une fabrique de savons : Clare. On suit les générations successives de  patrons de cette entreprise familiale, ambitieuse, qui n’a de cesse de chercher à tirer son épingle du jeu. Et elle y réussit. Tirant parti des compétences parfois assez exceptionnelles ( Ennis, le fabricant perfectionniste, ou encore Peter, le biologiste) des gens qui participent à son aventure. Visionnaire ou chanceuse, Clare trace sa voie pour devenir une firme multinationale aux activités très diversifiées.

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L’enjomineur 1792 de Pierre Bordage

La Révolution vue au prisme du fantastique

Une uchronie sur la Révolution? C’est ainsi que l’ouvrage m’était présenté. Je ne pouvais pas louper ça. Je n’ai lu que le premier tome et au point où j’en suis, L’Enjomineur n’est pas vraiment une uchronie. Le principe serait alors de changer le cours de l’histoire mais, dans le premier volume, on suit scrupuleusement le déroulé de l’année 1792. L’aspect imaginaire du livre se situe plutôt dans l’apport de fantastique, habilement distillé dans les événements et les éruptions de violence de la Révolution.

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